On peut être économiste de renommée mondiale, avoir étudié l’économie mondiale pendant des années.

On peut aussi n’avoir jamais étudié les mécanismes de l’économie, ni mondiale ni locale.

Tous nous avons une lecture très personnelle de l’économie.

Marc touati, pourtant professeur à Sciences-po prédisait en début d’année 2007 que le baril de pétrole ne risquait pas d’atteindre les 100 dollars. On connait maintenant tous la réalité. Pourtant, et grace à des professeurs comme lui, nombre de futurs gérants d’entreprise et administrateurs publics auront bien intégré que cette économie la ne risque pas d’arriver…

Un voisin, père de 4 enfants, plutôt fier de pouvoir leur donner une éducation grace à son travail, avait, lui, compris depuis longtemps que le pétrole allait augmenter durablement.

J’intègre moi aussi que ce très fameux pétrole ne va cesser d’augmenter. Jusqu’a combien, je ne suis pas économiste, mais depuis ma lorgnette, et depuis que je suis en age d’acheter de l’essence ou du gazoil pour alimenter mon auto, le prix n’a céssé d’augmenter. Pourquoi cesserait-il ?

Pour ne pas encore et encore aborder les mêmes sujets sur ce fameux pétrole qui augmente, je préfère me focaliser sur la question « comment vais-je adapter ma vie à cette augmentation ? »

Rapidement, des concepts écologiques viennent à l’esprit : E-CO-NO-MI-SER, et ensuite vient l’idée du DURABLE.

E-CO-NO-MI-SER

A tous les niveaux on constate des moyens d’économiser, inutile d’en faire la liste ici, il me revient à chaque fois l’idée de la volonté, personnelle, publique, mondiale.

DURABLEMENT

La aussi, qui dit durablement, dit volonté.

QUELLE VOLONTE ?La volonté de chacun d’abord, la volonté de transmettre une planete en bon état. Nous connaissons tous la phrase de A. de Saint-Exupéry « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. ». Je crois que beaucoup de nos ancêtres, et sans leur jeter la pierre, ont lus ou compris cette phrase bien trop tard. Facile à dire me direz vous, la faute à qui ?

On m’a appris le respect de la nature étant petit, j’aime me balader en forêts, m’allonger dans le gazon, profiter d’un coin de nature propre.

Par contre, j’apprécie aussi de pouvoir rouler à mon aise dans ma voiture climatisée, qui consomme 7l/100km (voire plus avec la clim) pour me rendre en forêt, en balade au bord de mer…

Pour changer mon habitude de pollution, je vais devoir changer mes habitudes de consommation, de loisir.

Volonté publique ensuite. Parce que seul parmis 6 milliards de pékinois, je me sens seul ;-)

Au niveau état l’équation est exactement la même qu’a mon niveau. Tous les maires, conseillers, hommes politiques de tous bords ont maintenant compris l’urgence d’une démarche citoyenne et écologique. Mais (puisque’il en faut un) ils doivent aussi répondre devant leurs citoyens de « caisses » bien gérée et remplies, ce qui passe par la case taxes et qui dit taxes dit TVA. Donc plus je consomme, plus j’enrichie l’état, qui peut ensuite aménager des plans de réurbanisations ou de tris des déchets. La boucle est bouclée.

Quelqu’un va devoir faire un effort pour inverser la vapeur.

Qui ? Les citoyens actuels, quels qu’ils soient. Dès lors que l’économie sera en mesure de s’alimenter des bienfaits de l’écologie, le cercle vicieux sera transformé en cercle vertueux et la planète devrait nous en remercier, ainsi que nos enfants ;-)

Je conclue que nous n’avons plus le choix, plus le temps du choix, nous devons changer nos comportements vers des comportements responsables vis à vis de notre planète. Dans un prochain billet, je tenterai de trouver quels points je peux changer dans ma vie pour inverser la vapeur à mon niveau ;-)