Semaine au blanc…

On 28/02/2016, in Actualités, by Thierry

Le bleu du ciel et la blancheur des cimes étaient comme la récompense à l’aboutissement d’une préparation commencée plusieurs semaines auparavant. Alors que les plus matinaux descendaient déjà les pistes clairsemées de forêt et, de ci de la, d’herbes et de rochers, nous déposions nos skis à la descente du bus.
Il faut préciser que le village de Barèges se situe à quelques kilomètres du départ de la station Tournaboup, les 2 étant reliés durant la saison des neiges par une chaine de bus transportant les skieurs et parcourant les virages de montagne sans discontinuer du matin au soir. L’arrivée à Barèges s’est faite en douceur, contrairement au retour vers Luz quelques descentes de pistes plus tard.
Passée la petite émotion de peur du vide à la première remontée mécanique, nous avons du patienter quelques minutes à l’arrêt à quelques mètres seulement de la cime des arbres avant de ressentir pour la première fois la sensation de glisse tant attendue. La toute première descente est le moment des retrouvailles avec les ratés, et les petites frayeurs, vites oubliés lorsque le petit craquement typique de la neige qui glisse sous les skis nous annonçait que la semaine de vacances venait de commencer.
  
Vert, puis bleue, encore bleue, rouge, toutes les couleurs se trouvent sur les pentes du col du Tourmalet entièrement recouvertes de manteau blanc. Face nord, puis face sud, la « panoramic » aura notre préférence durant quelques heures, avant que nous descendions les « 4 termes », mais c’est sans compter notre plaisir que nous avons descendus le snow parc à de multiples reprises. Chaque saut est une victoire contre la gravité, et chaque réception réussie atteste de notre performance grandissante.
Encore et encore, nous nous sommes présentés en haut des pistes, re-chaussant nos batons rapidement détachés à l’embarquement des télésièges. Les premiers mètres sont – bien sur – parcourus schuss… les longs virages enchainés ensuite nous entrainent vers le bas, bosselée ou pas, glaçée ou pas, chaque descente est l’ocasion de parfaire le geste et d’optimiser les trajectoires. Certaines trajectoires seront d’ailleurs ratées, identifiables à la présence de neige entre la paire de lunette et les yeux, et le croisement des skis à l’arret. Pas de bobos.
En fins connaisseurs, nous choisissons nos pistes en fonctions de la météo, de la difficulté et de notre fraicheur. Aux heures de basse visibilité, il fallait compter sur sa mémoire pour anticiper les virages en bord de piste et envisager la présence des bosses et des autres skieurs eux aussi à la recherche de leur route. Fort habilement, le sens de la pente nous à d’ailleurs toujours reconduit à la terrasse d’arrivée.
A chaque fin de journée, la légereté nous abandonnant les jambes, nous avons cédé à l’appel de la vallée, rejoignant la chaleur de l’appartement et la convivialité de l’apéritif. Durant les soirées passées à rigoler, nous avons pu comparer notre fatigue musculaire avec les marcheurs qui ont parcouru le chemin allant du village à la station en suivant le petit ruisseau (devenant torrent lorsque la neige fond). Rien à envier, la pente y est aussi raide à la montée qu’à la descente et les paysages tout aussi splendides.

  
Grimpés sur le pic du midi de Bigorre, nous avonc contemplé la chaine des Pyrénées dans toute sa splendeur, avec tous ces pics de plus de 3000m nous entourant, tantot Espagnol, tantot Français, tantot frontaliers, ils sont – paraît-il – parmis les plus difficiles à escalader, parole de randonneur. Au loin le cirque Gavarnie était caché par les nuages, mais tant pis, notre retour suspendus dans le vide était déjà annoncé.
Le matin de notre départ, une épaisse couche de neige avait recouvert les routes. Nous en avons profité pour équiper la voiture des chaines obligatoires et, petit à petit, le silence à envahi l’habitacle, le spectacle de la neige sur les arbres de la foret finissant de nous éblouir.

A Mérignac pas de glisse possible, mais la chaleur de notre chalet et la douceur des caresses de nos chats nous attendaient.

W

Article dans le Sud Ouest

On 28/02/2013, in Actualités, by Thierry

La presse parle de nous !
Notre pétition est maintenant publique !

http://www.sudouest.fr/2013/02/28/un-bras-de-fer-beton-979833-3001.php

A bientôt
Thierry

 
W

Pétition Belle France / Jean Cocteau

On 14/02/2013, in Actualités, by Thierry

Pour plus de facilité, la pétition est déplacée sur un site dédié aux pétitions :

http://www.petitions24.net/bellefrancejeancocteau

A très vite !

 

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Article également publié sur AgoraVox.

Quiconque un jour construit une maison passe par la case « Permis de construire », c’est le sésame obligatoire pour pouvoir commencer les travaux. De l’obtention du permis découle un affichage obligatoire qui donne le top départ d’un délais de 2 mois pour toute personne souhaitant faire un recours sur le permis.

Les promoteurs immobiliers sont tenus à la même règle, et il est même fréquent de voir en plus de l’affichage règlementaire des panneaux commerciaux qui mettent en avant la future réalisation.

Ce n’est pas toujours le cas.

Sur un terrain de Mérignac, un promoteur très important de la CUB à obtenu mi juillet 2011 un permis de construire pour un bâtiment de plus de 70 logements au look et format atypique dans le quartier, et curieusement à la date du 29/08 le permis n’est pas affiché et ne l’a jamais été de mémoire de riverains !!

Pourtant le projet est réel, il a été présenté par le promoteur en présence d’élus de la municipalité dans les locaux de la mairie.

Face aux remarques des riverains le promoteur aurait-il préféré profiter du calme de l’été pour permettre au délai de recours qui à commencé de s’écouler, sans même que les riverains n’en soient informés ?

Si cela s’avérait ce serait grave !

Les copropriétaires voisins seront certainement très intéressés de connaitre le projet qui viendra défigurer le quartier. Le nombre de véhicules apportés par ce projet pourrait être de 150, or le promoteur ne prévoit qu’a peine plus de 70 places de parking sur le projet, le reste des véhicules devront trouver place sur l’espace public, ou …. sur les trottoirs, ou… chez les voisins !! Cela est inacceptable !!!

A noter que ces véhicules viendront surcharger une avenue déjà forte étroite lors des croisements, et augmenteront le risque que chaque parent prendra à apporter sa progéniture à la crèche enfantine proche du projet.

En espérant que les riverains se manifesteront assez tôt !

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J’accélère, je ralentis, j’adapte ma vitesse à celui qui me précède.

J’adapte ma vitesse à la circulation qui m’entoure… Quoi de plus normal ?

Et bien NON ! Y’en a qui disent « NON », « moi je vais aller plus vite que tout le monde, plus vite que toi qui me précède, toi le « lent » qui me précède, qui me ralentit, je vais te doubler parce que je suis meilleur chauffeur et puis j’ai une voiture qu’elle est plus puissante que la tienne…. la preuve…. je mets le pied au plancher et je te doub’ par la droite sur autoroute, même pas peur…  »

Coup de gueule !!

Y’en a marre de ces façons de faire, de ces inconscients qui doublent par la droite sur autoroute en accélérant à fond seulement parce que maintenant qu’ils ont déboité il va bien falloir finir la manip juste avant des’emplafonner le camion qui est sur la file de droite et qu’ils n’avaient pas vu avant !!!!

Et bien messieurs, mesdames je vous prierai de bien vouloir cesser ces pratiques, vous vous mettez en danger et vous mettez en danger toutes les voitures qui vous entourent !!

Calmez vous, prenez le temps de vous raisonner, si la voiture qui vous précède roule à cette allure, elle a forcément une bonne raison et puis vous aurez surement la possibilité de dépasser dans quelques kilomètres…. les « lents » vous remercient.

 
W

Changer de comportements

On 10/10/2008, in Progression personnelle, by Thierry

On peut être économiste de renommée mondiale, avoir étudié l’économie mondiale pendant des années.

On peut aussi n’avoir jamais étudié les mécanismes de l’économie, ni mondiale ni locale.

Tous nous avons une lecture très personnelle de l’économie.

Marc touati, pourtant professeur à Sciences-po prédisait en début d’année 2007 que le baril de pétrole ne risquait pas d’atteindre les 100 dollars. On connait maintenant tous la réalité. Pourtant, et grace à des professeurs comme lui, nombre de futurs gérants d’entreprise et administrateurs publics auront bien intégré que cette économie la ne risque pas d’arriver…

Un voisin, père de 4 enfants, plutôt fier de pouvoir leur donner une éducation grace à son travail, avait, lui, compris depuis longtemps que le pétrole allait augmenter durablement.

J’intègre moi aussi que ce très fameux pétrole ne va cesser d’augmenter. Jusqu’a combien, je ne suis pas économiste, mais depuis ma lorgnette, et depuis que je suis en age d’acheter de l’essence ou du gazoil pour alimenter mon auto, le prix n’a céssé d’augmenter. Pourquoi cesserait-il ?

Pour ne pas encore et encore aborder les mêmes sujets sur ce fameux pétrole qui augmente, je préfère me focaliser sur la question « comment vais-je adapter ma vie à cette augmentation ? »

Rapidement, des concepts écologiques viennent à l’esprit : E-CO-NO-MI-SER, et ensuite vient l’idée du DURABLE.

E-CO-NO-MI-SER

A tous les niveaux on constate des moyens d’économiser, inutile d’en faire la liste ici, il me revient à chaque fois l’idée de la volonté, personnelle, publique, mondiale.

DURABLEMENT

La aussi, qui dit durablement, dit volonté.

QUELLE VOLONTE ?La volonté de chacun d’abord, la volonté de transmettre une planete en bon état. Nous connaissons tous la phrase de A. de Saint-Exupéry « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. ». Je crois que beaucoup de nos ancêtres, et sans leur jeter la pierre, ont lus ou compris cette phrase bien trop tard. Facile à dire me direz vous, la faute à qui ?

On m’a appris le respect de la nature étant petit, j’aime me balader en forêts, m’allonger dans le gazon, profiter d’un coin de nature propre.

Par contre, j’apprécie aussi de pouvoir rouler à mon aise dans ma voiture climatisée, qui consomme 7l/100km (voire plus avec la clim) pour me rendre en forêt, en balade au bord de mer…

Pour changer mon habitude de pollution, je vais devoir changer mes habitudes de consommation, de loisir.

Volonté publique ensuite. Parce que seul parmis 6 milliards de pékinois, je me sens seul ;-)

Au niveau état l’équation est exactement la même qu’a mon niveau. Tous les maires, conseillers, hommes politiques de tous bords ont maintenant compris l’urgence d’une démarche citoyenne et écologique. Mais (puisque’il en faut un) ils doivent aussi répondre devant leurs citoyens de « caisses » bien gérée et remplies, ce qui passe par la case taxes et qui dit taxes dit TVA. Donc plus je consomme, plus j’enrichie l’état, qui peut ensuite aménager des plans de réurbanisations ou de tris des déchets. La boucle est bouclée.

Quelqu’un va devoir faire un effort pour inverser la vapeur.

Qui ? Les citoyens actuels, quels qu’ils soient. Dès lors que l’économie sera en mesure de s’alimenter des bienfaits de l’écologie, le cercle vicieux sera transformé en cercle vertueux et la planète devrait nous en remercier, ainsi que nos enfants ;-)

Je conclue que nous n’avons plus le choix, plus le temps du choix, nous devons changer nos comportements vers des comportements responsables vis à vis de notre planète. Dans un prochain billet, je tenterai de trouver quels points je peux changer dans ma vie pour inverser la vapeur à mon niveau ;-)

 
W

“Pétrole cher ou pas assez ?

On 18/07/2008, in Durable, by Thierry

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Article publié également sur Agoravox

10 Juin 2008, ce matin, mon véhicule, qui consomme 7 l. aux 100, me coûte juste un peu moins que 252 € à la pompe. Je paie et rentre au ralenti, pour ne pas trop consommer. J’utilise ma voiture pour le transport des choses lourdes, et pour mes déplacements indispensables que je ne peux effectuer en transports en commun ou à vélo. Depuis 9 ans maintenant, j’ai fait le pari de réorganiser toute ma vie pour ne pas subir le coût du pétrole. Cela n’a pas été simple, et j’ai dû changer de comportement dans bien des situations. Il m’a fallu réapprendre à me déplacer, réapprendre à consommer, imaginer des vacances différentes, changer de loisirs, en un mot: changer de vie. Ce matin le gasoil est à 4,19€/l. à la pompe….

Cette histoire, fictive, pourrait être vraie et m’est inspirée par un calcul que j’ai fait ce matin en constatant une fois de plus que le prix du gasoil avait augmenté à la pompe.

Le calcul est simple, voici les ingrédients :

  • le cours du baril de Brent, en moyenne annuelle(1) en 1999 : 17.92€/baril, en avril 2008 : 109.07$/baril, soit plus de 6 fois plus – il est aujourd’hui à 139$/baril.
  • le prix TTC moyen du gasoil en France aux 2 mêmes dates (2) : en 1999 : 0.69€TTC/l, en 2008 : 1.29€/l, soit 1.8 fois plus cher.

Cherchez l’erreur, le baril de pétrole est multiplié par 6, et le litre de gasoil par 1.8 seulement.Si l’augmentation du prix du baril de pétrole avait été répercutée directement sur le litre, nous paierions 4.19€/l. le gasoil ! Heureusement, la mécanique mondiale n’est pas aussi simple.

Durant la même période, nous sommes passés du Franc à l’euro. Le dollars et passé de 0.94€ à 1.58€, soit une progression de 68% de notre monnaie sur le dollar. Donc un plus grand pourvoir d’achat sur les produits en Dollars. Grâce à cela semble-t-il la flambée des prix est contenue. Pour combien de temps ? L’inversion de la tendance €/$ va-t-elle effectivement faire augmenter dans les mêmes proportions notre litre de gasoil ? Je suis inquiet.

Les technologies « vertes » et les sources d’énergies « recyclables » ou « naturelles » balbutient et sont encore loin d’apporter une solution viable et efficace au problème gigantesque qui se pose à l’humanité : le manque de ressources pétrolières. Ce ne sont pas 156 000 véhicules « propres » en France (Biocarburation + GPL + Electricité seule, sans compter Electricité-Essence, sur 31 002 304 véhicules au total, soit 0.50% du parc) (3) qui vont faire reculer la consommation de gasoil.

Malgré toutes les recherches depuis des dizaines d’années, nous n’avons pas encore de solution de remplacement au pétrole, et je crois même que nombre de dirigeants de pays ou d’organisations mondiales se satisfont de cette situation. Après tout, ils ne seront plus la lorsque le pétrole viendra à manquer ! C’est de l’irresponsabilité pure et simple. Le problème actuel ne s’est pas créé en un seul jour et il est difficile de croire que les hommes n’aient pas depuis longtemps compris le problème auquel ils vont devoir faire face.

Il s’agit de se gérer, de bien se gérer ! Une gestion en bon père de famille voudrait que dès lors que l’on pressent une pénurie sur un bien, on en fasse des réserves et que l’on en restreigne la consommation, voire que l’on cherche activement une alternative, ou que l’on apprenne à s’en passer… C’est bien la que le scénario de départ intervient.

Si le gasoil était déjà à 4,16€/l, je ne prendrais plus ma voiture, car incapable d’en assurer le plein toutes les semaines.

Imaginons un instant l’impact que cela aurait, et continuons le scénario de départ, mais en reprenant au début.

1999, le pétrole est à 69cts€/l, l’OPEP annonce qu’il aura disparu en 2008. L’économie s’affole. En un an le gasoil est passé à 5€/l. Tout le monde cherche des solutions. Les vélos sont de sortie. Les transports en commun pris d’assaut. Les supermarchés moins bien achalandés, moins souvent. Les prix des produits importés flambent. Les livraisons des colis ne se font plus à votre porte, vous allez les chercher à la poste. La pizza ne monte plus les étages toute seule, vous allez la chercher en vélo. Vous perdez rapidement votre emploi car vous ne pouviez plus vous y rendre, trop cher. Vous retrouvez un autre emploi plus proche de chez vous, mais qui n’a rien à voir avec votre formation professionnelle d’origine. Vous amenez vos enfants à l’école à pieds, cela vous prend 1h, et vous donne l’occasion de rencontrer d’autres parents. Vous cessez de fumer, car vous êtes facilement essoufflé lors de vos longues marches pour assurer vos courses quotidiennes. Vous faites la connaissance de votre voisin. La solidarité entre voisins se resserre. « Pouvez-vous me rapporter une baguette en passant devant la boulangerie ? ». Les commerces de proximité retrouvent le sourire. Une plus grande place est faite aux produits locaux. La pollution diminue très fortement dans les centres villes, les personnes âgées osent ressortir dans les parcs. Petit à petit toute l’économie se réinvente, se resserre. Votre silhouette s’affine car vous faites beaucoup d’exercices physiques (marche, vélo, trottinette, rollers…). Les déplacements en voiture sont murement réfléchis. La baisse de circulation fait diminuer les accidents. Nous sommes en 2008, vous avez retrouvé un équilibre dans votre vie.

Ce scénario, complètement fictif, peut paraître utopiste, je le conçois. Il sera peut-être réalité dans moins de 10 ans, lorsque le litre de pétrole sera à 5€ et que presque personne ne pourra se permettre de l’acheter !

Alors, finalement, vous préférez quoi, un pétrole cher ou pas ?

Mes sources :

(1) – http://www.industrie.gouv.fr/

(2) – http://www.industrie.gouv.fr/

(3) – http ://www.statistiques.equipement.gouv.fr/